J'ai vu, parcouru un peu, bien des blogs consacrés à la vie des avatars découvrant les mondes virtuels et en particulier Second Life.
Grâce à la Biblithèque Francophone, il se trouve que Second Life m'a permis d'effectuer en sens inverse le chemin, m'amenant à faire d'étonnantes rencontres à loccasion de la mise en place d'évènements IRL/SL.
Oui, comme le dit si justement Hugo, j'y étais..Mais où j'étais, c'est bien difficile à dire, avec vous tous dans le Mandala, avec l'équipe technique du Théatre..oui sans doute, mais plus encore dans ces lieux et ces sensations où la création et le beau prennent forme grâce à l'énergie de chacun et de tous.
Pendant ces 3 heures rivé à ma chaise et à l'écran,essayant au mieux de mes capacités et du matériel de redonner par l'image de chacun l'intensité de ce qu'il vivait, je n'avais que l'impression qu'il se passait quelque chose,au milieu des simples échanges techniques avec Betty(recherche fébrile du prochain lecteur dans le mandala,micro resté ouvert,curseur oublié sur un visage...), Estelle mettant à jour avec diligence la base de données pour y intégrer le lecteur en préparation, règlage des niveaux sonores...), Tao (dans la coulisse de la Biblio et du site de la matice me répercutant en live des indications de prise de vue) et les lecteurs (à la fois plein de leur émotion, de leur trac et de leur merveilleuse disponibilité).
Ce n'est que beaucoup plus tard, au petit matin quand je suis allé sur le site de la matrice que j'ai enfin vu quel exploit nous avions tous ensemble realisé...Merci
Roger(Coulaut)
lundi 10 octobre 2016
Lorsque je vous avais esquissé mon Rêve il y a un mois, je n'avais à ce moment là pour vous le faire partager qu'une très modeste et grossière esquisse de ce qui se préparait.
En cette fin d'après midi du 06 novembre quelque chose s'est produit dont vous pouvez lire tous les détails sous la plume d'Hugobiwan.
Au début de mon rêve, j'imaginais l'architecte Ayiki Takakura reproduire dans ses moindres détails ce bâtiment que j'avais sillonné de long en large pour en restituer l'essence et l'âme au travers de centaines de photos et puis ce n'était pas possible. Techniquement les règles de construction dans les mondes virtuels imposaient des approximations. Aussi je voudrais remercier, féliciter et admirer le génie et la sensibilité d'Ayiki qui à partir uniquement de plans, de photos et de quelques discussions a su retranscrire dans les volumes de son build tout le rêve et l'imaginaire que j'y avais puisés en réel.
Au delà de la stupéfaction face à ce fantastique décor immersif, je savais que ce n'étaient encore que les prémices du rêve. Pendant une longue semaine d'intenses préparations, j'essayais d'imaginer comment mettre en scène dans cet opéra reconstitué sur un simple écran l'image d'un spectacle utilisant toutes les ressources et la profondeur de la scène réelle. Serait-il possible aux spectateurs virtuels placés dans ce décor de s'affranchir de ces limitations et de vivre l'action avec la même intensité qu'à l'opéra ?
L'essentiel du pari était pourtant dans ce simple constat et jusqu'au dernier moment , jusqu'au lever de rideau, c'était le flou, l'incertitude et le doute. Il fallait attendre encore, sonder les premières réactions, guetter l'attitude de chacun pour réaliser que les avatars y étaient.
Le travail d'Ayiki, la prise de son des responsables de l'opéra de Rennes, la maîtrise technique de l'équipe du Créa chargée de diffuser les images et le son ainsi que la préparation et l'accueil des équipes de la Bibliothèque Francophone et de la Francogrid, ont permis aux spectateurs réellement installés dans l'opéra virtuel de le vivre et le ressentir.
Les avatars venus là du monde entier, chacun dans son pays mais rassemblés en ce lieu virtuel, ont vécu ensemble une représentation d'opéra.
Et je vais vous avouer une chose, la plus belle, la plus merveilleuse. Ce sont leurs yeux, leurs mots et leur enthousiasme qui m'ont fait vivre enfin mon rêve car l'esprit trop occupé par ailleurs...je n'ai rien vu du spectacle.
Ce n'est qu'au petit matin que j'ai ressenti la réalité d' un très beau rêve !
Coulaut.
En cette fin d'après midi du 06 novembre quelque chose s'est produit dont vous pouvez lire tous les détails sous la plume d'Hugobiwan.
Au début de mon rêve, j'imaginais l'architecte Ayiki Takakura reproduire dans ses moindres détails ce bâtiment que j'avais sillonné de long en large pour en restituer l'essence et l'âme au travers de centaines de photos et puis ce n'était pas possible. Techniquement les règles de construction dans les mondes virtuels imposaient des approximations. Aussi je voudrais remercier, féliciter et admirer le génie et la sensibilité d'Ayiki qui à partir uniquement de plans, de photos et de quelques discussions a su retranscrire dans les volumes de son build tout le rêve et l'imaginaire que j'y avais puisés en réel.
Au delà de la stupéfaction face à ce fantastique décor immersif, je savais que ce n'étaient encore que les prémices du rêve. Pendant une longue semaine d'intenses préparations, j'essayais d'imaginer comment mettre en scène dans cet opéra reconstitué sur un simple écran l'image d'un spectacle utilisant toutes les ressources et la profondeur de la scène réelle. Serait-il possible aux spectateurs virtuels placés dans ce décor de s'affranchir de ces limitations et de vivre l'action avec la même intensité qu'à l'opéra ?
L'essentiel du pari était pourtant dans ce simple constat et jusqu'au dernier moment , jusqu'au lever de rideau, c'était le flou, l'incertitude et le doute. Il fallait attendre encore, sonder les premières réactions, guetter l'attitude de chacun pour réaliser que les avatars y étaient.
Le travail d'Ayiki, la prise de son des responsables de l'opéra de Rennes, la maîtrise technique de l'équipe du Créa chargée de diffuser les images et le son ainsi que la préparation et l'accueil des équipes de la Bibliothèque Francophone et de la Francogrid, ont permis aux spectateurs réellement installés dans l'opéra virtuel de le vivre et le ressentir.
Les avatars venus là du monde entier, chacun dans son pays mais rassemblés en ce lieu virtuel, ont vécu ensemble une représentation d'opéra.
Et je vais vous avouer une chose, la plus belle, la plus merveilleuse. Ce sont leurs yeux, leurs mots et leur enthousiasme qui m'ont fait vivre enfin mon rêve car l'esprit trop occupé par ailleurs...je n'ai rien vu du spectacle.
Ce n'est qu'au petit matin que j'ai ressenti la réalité d' un très beau rêve !
Coulaut.
La
nuit dernière, après une semaine chargée de ces mille riens à mettre
en place et à gérer pour que tout soit fin prêt début Novembre pour la
première d’OpéraBis, dans mon sommeil je me suis posé et j’ai rêvé.
Le temps d’un rêve, j’ai oublié l’enchevètrement des soucis de l’architecte pour finaliser le bâtiment de l’Opéra de Rennes sur Second Life et sur la FrancoGrid, démêlé de touts ces fils et cette connectique qui prend un malin plaisir à ne jamais vouloir s’accorder laissant à Hugobiwan sa chevelure dressée au dessus de sa tête, laissé derrière moi ces centaines de clichés travaillés et retravaillés par Ayiki Naastik et Coulaut pour tisser des textures aussi proches que possible de la vision du réel.
Alors j’ai rêvé dans cet Opéra onirique de ma nuit, au milieu d’un jaillissement de couleurs , j’y étais assis en compagnie de pleins de mes amis attendant fébrilement les 3 coups et l’ouverture du rideau rouge en ce jour du 6 novembre 2010 pour écouter et regarder Rita de Donizetti, non pas comme si… mais « dans la salle en live ».
Le temps d’un rêve, j’ai oublié l’enchevètrement des soucis de l’architecte pour finaliser le bâtiment de l’Opéra de Rennes sur Second Life et sur la FrancoGrid, démêlé de touts ces fils et cette connectique qui prend un malin plaisir à ne jamais vouloir s’accorder laissant à Hugobiwan sa chevelure dressée au dessus de sa tête, laissé derrière moi ces centaines de clichés travaillés et retravaillés par Ayiki Naastik et Coulaut pour tisser des textures aussi proches que possible de la vision du réel.
Alors j’ai rêvé dans cet Opéra onirique de ma nuit, au milieu d’un jaillissement de couleurs , j’y étais assis en compagnie de pleins de mes amis attendant fébrilement les 3 coups et l’ouverture du rideau rouge en ce jour du 6 novembre 2010 pour écouter et regarder Rita de Donizetti, non pas comme si… mais « dans la salle en live ».
mardi 14 juin 2011
lundi 6 juin 2011
lundi 13 avril 2009
Tournicoton La planète des Petits Princes
Etant aux côtés de Mariaka Nishi/Anne Astier depuis les premières expos, plus que de présenter ce travail, je vais essayer de retracer dans le temps l’histoire de cette expo
Surtout dans l’esprit qui a vu naitre, puis ralentir et enfin reprendre jusqu'à son terme la complétion de cette œuvre
Dans l’esprit de l’aventure de l’humanité dont Mariaka voulait faire la trame de ce travail, elle a souhaité partager et faire partager à beaucoup d’artistes la possibilité d’ y mettre un peu d’eux-mêmes
Bien vite beaucoup trop de choses sont apparus, même quelques projets pharaoniques bien vite avortés et il est apparu bien vite que l’unité souhaitée et la trame se diluaient ,
il n’y avait plus que des travaux juxtaposés, l’énergie s’était dissipée et une longue période de repos attendait cette expo
Oui nous allons au gré du flux d’énergie qui nous entoure et jamais il ne faut chercher à le contrecarrer, au risque d’en payer lourdement le prix plus tard
les petits princes ont vu fleurir des amours, des amitiés des rencontres certaines belles et fructueuses, mais aussi avec le temps, 15 mois sur SL c’est presque l’éternité, des désamours, des ruptures, des trahisons parfois
et cette expo a du en effet payer le prix de tout cela avant de retrouver un flux d’énergie qui fasse repartir les choses
peu à peu la trame s’est reconstituée, des réseaux d’amitiés conservées, retrouvées et surtout resserrées autour de vraies valeurs humaines ont fait repartir le projet
ce projet, cette expo est là pour nous montrer le travail des hommes de cœur et l’énergie qui les fait avancer , il en a été de même de ceux qui l’ont crés pour nous faire voir combien l’humanité ne peut avancer que lorsque la volonté se retrouve au cœur de chacun au cœur de l’homme
Si ces quelques mots ont pu vous donner envie d'y aller, ne vous en privez surtout pas, il est toujours bon de se retrouver en immersion dans le coeur des hommes.
mardi 17 mars 2009
Salon du livre et fête de l'internet
Participant depuis 5 ans avec un groupe d'amis auteurs et amoureux des mots à la rédaction et la correction commune de textes par le biais d'internet, les plusieurs centaines de textes ainsi écrits ont reçu le support du papier très récemment avec la parution par les Editions de la Madolière d'une nouvelle revue « Scribulations ». Cette participation m'ayant permis d'être invité au salon du livre, j'ai pu y constater, à écouter certains débats, combien le monde du livre semble ne pas voir les profondes mutations en cours dans la conception et la transmission des idées et de la création.
M'occupant par ailleurs d'un lieu de Culture virtuel, c'est à dire dont l'existence n'est liée qu'à la conservation de pixels dans un ordinateur, en l'occurrence la Bibliothèque Francophone de Second Life et du métavers, je suis bien obligé de constater combien et comment la création artistique prend possession de ces nouveaux supports que représente ces mondes virtuels en 3D (Si Second Life est le plus connu et le plus élaboré de ces mondes d'autres monde sont en gestation et commencent à émerger).
Plongé dans cette Culture immersive, où les mots, les images, les sons deviennent de plus en plus multidimensionnels de par les recherches de nombreux artistes et techniciens, en écoutant ces dinosaures j'ai vraiment l'impression de plonger dans la préhistoire et de regarder un monde en train de couler alors que les mots ont tant besoin de vivre.
En illustration et comme un clin d'oeil , un objet de notre Bibliothèque adopté par le réseau des universités américaines « Alliance 2.0 », permet en visualisation 3D d'accéder à l'ensemble des titre du projet Gutenberg.
(un de nos regrets actuesl est de ne pas pouvoir en faire autant avec des projets français tels que Gallica)
: //sldirect.blogspot.com
M'occupant par ailleurs d'un lieu de Culture virtuel, c'est à dire dont l'existence n'est liée qu'à la conservation de pixels dans un ordinateur, en l'occurrence la Bibliothèque Francophone de Second Life et du métavers, je suis bien obligé de constater combien et comment la création artistique prend possession de ces nouveaux supports que représente ces mondes virtuels en 3D (Si Second Life est le plus connu et le plus élaboré de ces mondes d'autres monde sont en gestation et commencent à émerger).
Plongé dans cette Culture immersive, où les mots, les images, les sons deviennent de plus en plus multidimensionnels de par les recherches de nombreux artistes et techniciens, en écoutant ces dinosaures j'ai vraiment l'impression de plonger dans la préhistoire et de regarder un monde en train de couler alors que les mots ont tant besoin de vivre.
En illustration et comme un clin d'oeil , un objet de notre Bibliothèque adopté par le réseau des universités américaines « Alliance 2.0 », permet en visualisation 3D d'accéder à l'ensemble des titre du projet Gutenberg.
(un de nos regrets actuesl est de ne pas pouvoir en faire autant avec des projets français tels que Gallica)
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