De Second Life à la vie Réelle...

pourquoi les mondes virtuelles peuvent nous emmener vers d'autres horizons réels
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lundi 10 octobre 2016

Lorsque je vous avais esquissé mon Rêve il y a un mois, je n'avais à ce moment là pour vous le faire partager qu'une très modeste et grossière esquisse de ce qui se préparait.
En cette fin d'après midi du 06 novembre quelque chose s'est produit dont vous pouvez lire tous les détails sous la plume d'Hugobiwan.
Au début de mon rêve, j'imaginais l'architecte Ayiki Takakura reproduire dans ses moindres détails ce bâtiment que j'avais sillonné de long en large pour en restituer l'essence et l'âme au travers de centaines de photos et puis ce n'était pas possible. Techniquement les règles de construction dans les mondes virtuels imposaient des approximations. Aussi je voudrais remercier, féliciter et admirer le génie et la sensibilité d'Ayiki qui à partir uniquement de plans, de photos et de quelques discussions a su retranscrire dans les volumes de son build tout le rêve et l'imaginaire que j'y avais puisés en réel.
Au delà de la stupéfaction face à ce fantastique décor immersif, je savais que ce n'étaient encore que les prémices du rêve. Pendant une longue semaine d'intenses préparations, j'essayais d'imaginer comment mettre en scène dans cet opéra reconstitué sur un simple écran l'image d'un spectacle utilisant toutes les ressources et la profondeur de la scène réelle. Serait-il possible aux spectateurs virtuels placés dans ce décor de s'affranchir de ces limitations et de vivre l'action avec la même intensité qu'à l'opéra ?
L'essentiel du pari était pourtant dans ce simple constat et jusqu'au dernier moment , jusqu'au lever de rideau, c'était le flou, l'incertitude et le doute. Il fallait attendre encore, sonder les premières réactions, guetter l'attitude de chacun pour réaliser que les avatars y étaient.
Le travail d'Ayiki, la prise de son des responsables de l'opéra de Rennes, la maîtrise technique de l'équipe du Créa chargée de diffuser les images et le son ainsi que la préparation et l'accueil des équipes de la Bibliothèque Francophone et de la Francogrid, ont permis aux spectateurs réellement installés dans l'opéra virtuel de le vivre et le ressentir.
Les avatars venus là du monde entier, chacun dans son pays mais rassemblés en ce lieu virtuel, ont vécu ensemble une représentation d'opéra.
Et je vais vous avouer une chose, la plus belle, la plus merveilleuse. Ce sont leurs yeux, leurs mots et leur enthousiasme qui m'ont fait vivre enfin mon rêve car l'esprit trop occupé par ailleurs...je n'ai rien vu du spectacle.
Ce n'est qu'au petit matin que j'ai ressenti la réalité d' un très beau rêve !
Coulaut.

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